Historique de la paroisse d’Huez depuis St Ferréol jusqu’à nos jours

            C’est en 1058, dans un acte de donation à l’abbaye d’Oulx, que nous trouvons la première mention de la paroisse de Saint-Ferréol d’Huez. Depuis quand existait-elle ? Nous l’ignorons. Nous pouvons considérer que l’église paroissienne de Saint-Ferréol avec son clocher et le cimetière date du X siècle.

            Eloignée du village d’environ un km, elle exigeait un sérieux effort pour la fréquentation des offices, surtout en hiver, où il fallait se frayer une trace dans une épaisse couche de neige et parfois courir le risque d’être emporté par l’avalanche du « Bras ».

            Dès 1606, Mgr Le Camus avait entendu les doléances des paroissiens d’Huez et les avait autorisés à aménager une chapelle dans le village même, pour y célébrer les offices pendant la mauvaise saison : de la Toussaint à Pâques.

            A partir de 1757, toutes les fonctions curiales sont exercées dans la chapelle Sainte-Anne, à l’exception des vêpres qui se disent quelquefois dans l’ancienne église de Saint-Ferréol.

            La chapelle d’Huez se révèle bientôt trop petite et il apparaît difficile de l’agrandir.

            Après bien des discussions, le Conseil municipal décida, en 1868, la construction d’une nouvelle église paroissiale qui existe encore actuellement. Elle fut achevée en 1873.

            Dans les bâtiments de l’ancienne chapelle, on aménagea deux classes pour les écoles ; aujourd’hui, il y a une classe et l’agence postale.

            A partir de 1936, l’essor sportif de l’Alpe attire une population hivernale de plus en plus importante. Il faut établir un service religieux sur place.

            Dans un premier temps, la messe est célébrée dans une chapelle en planches, offerte par un généreux paroissien. Mais elle se trouve rapidement trop petite. C’est alors, vers 1940, qu’on bâtit Notre-Dame des Neiges qui rend des services très appréciés.

            Avec l’essor constant de la station, elle s’avère actuellement beaucoup trop exiguë et insuffisante, limitée au seul service du culte.

            Il faut voir plus grand et à l’échelle d’un complexe sportif dont le développement est loin d’être achevé.

                                                                                                                                 M. OGIER, historien